Un fonctionnement difficile à repérer

Vous avez un sentiment de problème diffus qui touche à tous les aspects de votre vie ?
Vous vous sentez en-dessous de vos capacités ? Vous avez peut-être un profil cognitif atypique.

Clichés  


Il est très facile de voir si quelqu'un a un TDAH, ce sont des personnes qui bougent sans arrêt.


Ce sont juste des personnes à qui on a tout fait, ils n'ont pas pris assez l'habitude de se motiver.


Cette personne n'est pas TDAH, ceux-là ne peuvent pas se concentrer plus de 2 minutes.


Ce sont des surdoués : une pensée en arborescence et des problèmes émotionnels.

versus


  Réalité


Les concernés ont souvent du mal à identifier leur TDAH, surtout en l'absence d'hyperactivité.


Il s'agit avant tout d'une atypicité du système de la récompense dans le cerveau.


Très bonne attention lorsqu'il y a motivation ou pression (parfois), et mauvaise le reste du temps.


Les surdoués qui consultent peuvent avoir des difficultés, mais à cause de troubles associés.


Un trouble souvent déprécié


Beaucoup de professionnels sont mal informés : il est important de développer des formations sur le sujet.

Les professionnels sont aussi soumis aux clichés autour du trouble et peinent souvent à le reconnaître.

Le trouble est reconnu par les scientifiques. Ils s’entendent sur sa présence en utilisant des critères définis. L'étude de la génétique, l'imagerie cérébrale et la clinique indiquent un ensemble cohérent de causes du trouble. Les études sur d'importantes cohortes montrent que le diagnostic prédit une bonne réponse au traitement.

Le TDAH répond aux critères standard de validité d’un trouble mental (établi par Robins et Guze).

Passe parfois inaperçu dans l'enfance

Pourquoi les difficultés des adultes TDAH ne sont pas toujours identifiées dans l'enfance ?

Le profil ne semblait pas correspondre

À cause du manque d’information disponible sur le sujet et des clichés persistants sur l’expression des symptômes.

Un profil inattentif


Profil le plus discret et le plus difficile à repérer, l'enfant semblait souvent dans la lune.


Un bon élève


Le challenge ou l’envie de faire plaisir pouvaient masquer les difficultés réelles.


Un "caractère" fort ou effacé


L’enfant (et parfois l’adulte) était qualifié de fainéant, distrait, rêveur, agitateur. Ses ressentis étaient souvent supposés exagérés.

Les troubles attribués à d'autres causes

La famille ou la personne expliquait les difficultés par d'autres raisons, qu'elles soient cognitives, psychologiques, physiques ou environnementales.

Une famille qui palliait les difficultés


La famille a pu assister l'enfant. Lorsque la personne s'autonomise, elle commence à rencontrer des problèmes.


Des troubles des apprentissages


Les difficultés sont attribuées à tort à des troubles dys-, qui disparaissent alors sous traitement.


Une histoire traumatique


Un environnement ou un événement défavorable a été surinvesti pour expliquer le comportement ou les difficultés de l’enfant.